
par David Milliken et Kate Holton
LONDRES (Reuters) – Le groupe des sept pays les plus riches est parvenu samedi à un accord historique pour mettre fin aux disparités fiscales utilsées par certaines des plus grandes entreprises mondiales.
Les ministres des Finances du G7, réunis à Londres, ont annoncé qu’il soutiendraient l’application d’un taux plancher global pour l’impôt sur les sociétés d’au moins 15%, et la mise en oeuvre de mesure pour garantir que les impôts soient payés dans les pays où les activités sont réalisées.
“Après des années de discussion, les ministres des Finances du G7 ont trouvé un accord historique pour réformer le système fiscal international et l’adapter à l’ère digitale”, a déclaré le ministre britannique des Finances Rishi Sunak à des journalistes.
“C’est un point de départ et dans les mois qui viennent nous allons nous battre pour que ce taux d’imposition minimal à l’impôt sur les sociétés soit le plus élevé possible”, a dit de son côté le ministre français de l’Economie Bruno le Maire dans un tweet, ajoutant que l’étape franchie à Londres devait inspirer un sentiment de “fierté”.
Les grandes puissances économiques cherchent depuis plusieurs années à s’accorder sur une vaste réforme de la fiscalité transfrontalière afin de lutter contre les pratiques d’optimisation des grandes multinationales – en particulier les géants du numérique -. en particulier les géants du numérique – qui ont tendance à déclarer leurs profits dans des pays à la fiscalité avantageuse plutôt que dans ceux où elles réalisent la plus grande partie de leur activité.
(David Milliken, Kate Holton et Michael Holden, Gilles Guillaume pour la version française)
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