DUBAI (Reuters) – Le guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, a reçu vendredi une première dose du vaccin iranien contre le COVID-19, dans le cadre des efforts déployés par le pays pour accélérer sa campagne de vaccination.
La télévision d’État a montré Khamenei, 82 ans, recevant ce qu’elle a déclaré être le vaccin COVIran Barakat, développé par un conglomérat iranien et dont l’utilisation a été autorisée au début du mois.
Le pays de 83 millions d’habitants affiche le bilan le plus lourd du Moyen-Orient avec 83.588 décès liés au coronavirus. Le gouvernement du président sortant Hassan Rouhani a imputé la lenteur de la campagne de vaccination aux sanctions américaines qui l’empêche d’acheter des vaccins étrangers et aux retards de livraison.
Le pays a lancé les premiers essais sur l’homme du COVIran en décembre et a depuis commencé les essais cliniques d’au moins trois autres vaccins.
Ali Khamenei a interdit en janvier au gouvernement d’importer des vaccins COVID-19 des États-Unis ou de Grande-Bretagne, qu’il jugeait peu fiables et susceptibles d’être utilisés pour propager le virus à d’autres pays.
Les autorités iraniennes affirment que l’utilisation de vaccins importés, du COVIran Barakat, du vaccin russe Spoutnik V fabriqué localement et du vaccin produit conjointement avec Cuba, a permis au pays d’accélérer sa campagne de vaccination.
L’Iran participe également au programme COVAX, géré par l’alliance pour le vaccin (GAVI) et l’Organisation mondiale de la santé, qui vise à garantir un accès équitable aux vaccins, notamment dans les pays pauvres.
(Rédaction de Dubai, version française Laura Marchioro, édité par Sophie Louet)
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