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TUNIS (Reuters) – Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré jeudi qu’il n’y avait “pas de machine arrière” possible suite à sa décision le mois dernier de congédier le gouvernement, geler les travaux du Parlement et d’assumer les pouvoirs exécutifs, une démarche que l’opposition a dénoncée comme un coup d’Etat.
S’exprimant dans une vidéo diffusée par ses services, Kaïs Saïed a aussi rejeté les appels à l’ouverture de pourparlers sur la crise politique, déclarant qu’il n’y avait “pas de dialogue, sauf avec les gens honnêtes”, excluant toute discussion avec ce qu’il a qualifié de “cellules cancéreuses”.
Ces commentaires interviennent après que le parti islamiste modéré Ennahda, principale force politique du Parlement, a appelé dans la journée à l’ouverture d’un dialogue, onze jours après les annonces inattendues du chef de l’Etat.
Kaïs Saïed n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, ni annoncé de mesures pour sortir de l’état d’urgence ou fait part de ses intentions sur le long terme.
La France, de même que les Etats-Unis, a appelé la semaine dernière à la formation rapide d’un gouvernement.
(Reportage Tarek Amara, rédigé par Angus McDowall; version française Jean Terzian)
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