TUNIS (Reuters) – Le président tunisien Kaïs Saïed s’est défendu vendredi de devenir un dictateur et a rejeté les accusations selon lesquelles il a mené un coup d’Etat après que les forces de sécurité tunisiennes ont arrêté le député Yassine Ayari.
La Tunisie fait face à une crise politique depuis que Kaïs Saïed a pris la décision dimanche de congédier le gouvernement et de geler les travaux du Parlement.
“Je connais la constitution, je la respecte et l’ai enseignée. Je ne me transformerai pas en dictateur contrairement à ce que certains ont avancé”, a déclaré Kaïs Saïed, cité par la présidence.
Dans un long post Facebook (NASDAQ:) publié mercredi, Yassine Ayari annonçait son intention de quitter le Parlement et de se rendre à l’étranger, critiquant “une monarchie populiste militaire”.
La justice militaire a déclaré que Yassine Ayari avait été emprisonné en vertu d’une décision judiciaire rendue il y a trois ans pour avoir diffamé l’armée. Dimanche, le président tunisien a levé l’immunité des membres du Parlement.
(Reportage Tarek Amara, rédigé par Angus McDowall, version française Sophie Louet)
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